de Glendy Vanderah
Du plus loin qu’elle s’en souvienne, Ellis a toujours trouvé refuge dans la Forêt Sauvage : un lieu magique caché derrière le massif de mûres qui borde le terrain des mobil-homes où elle a grandi. Dans cet îlot de verdure, le bruissement des feuillages et le murmure apaisant du ruisseau devenaient ses confidents les jours où sa mère buvait trop. Aussi est-ce tout naturellement qu’elle se réfugie au milieu des arbres quinze ans plus tard, accompagnée de ses jumeaux de quatre ans et de son bébé, Viola, le jour où elle découvre l’infidélité de son mari. Mais le croassement des corbeaux, l’agitation de ses garçons et son tumulte intérieur lui font commettre l’irréparable. Au moment du départ, elle oublie sur le parking la nacelle où dort sa fille. A son retour, Viola a disparu, comme avalée par la forêt. Rongée par la culpabilité, Ellis entame un long exil au cœur du bois pour se reconstruire. Car même si elle lui a enlevé son enfant, la nature est le seul remède qu’elle ait jamais connu… Dans la grande tradition du nature writing, un roman envoûtant et magnétique traversé par les thèmes universels de la résilience et du pardon.
J’ai tout adoré de ce roman, l’écriture, la psychologie des personnages et la nature qui prend une place importante dans cette histoire. Je l’ai dévoré, c’est un roman qui m’a marqué et dont je me rappelle encore bien (chose rare) alors que je l’ai lu il y a plusieurs semaines.
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