de Catherine Baldisserri
Sur une île méditerranéenne écrasée de soleil et hérissée de montagnes, Efisia est devenue, comme son aïeule, gardienne des grandes nacres, les précieux coquillages fichés dans les profondeurs cristallines. Depuis qu’elle a prêté serment, elle entonne la prière à la mer et plonge inlassablement pour récolter leurs longs filaments qu’on appelle byssus. Puis elle file, tisse et façonne la soie marine, auréolée de mythes. Rosalia a toujours vu Efisia, sa grand-mère, laver, teinter, sécher et faire danser le byssus entre ses doigts. Dans son atelier, elle a appris les gestes et les légendes. Mais comment continuer de protéger les grandes nacres quand la folie des hommes menace ?
J’ai trouvé fascinant tout le travail effectué par Efisia, qui a consacré toute sa vie à cette tâche, en faisant de grands sacrifices.
Mais le climat change, évolue, et met en danger la tradition. La pollution, le réchauffement climatique, la surpêche, le tourisme… tout cela fait que les grandes nacres souffrent. Cette tradition pourra-t-elle perdurer longtemps ?
J’ai adoré ce roman, qui met en scène plusieurs femmes, plusieurs époques et des paysages magnifiques. J’ai beaucoup apprécié l’écriture de l’auteure.
0 commentaires